On peut considérer le texte et le langage
Comme une matière à modeler, à sculpter.
On peut tailler en vers, obéir au comptage,
Honorer la rime et la musicalité ;
Mais d’autres ont préféré, au rythme rigide,
Une poésie visuelle, dessinée
Où c’est la beauté de l’image qui préside :
Formes, couleurs et mise en page raffinées.
Mais à part les Calligrammes d’Apollinaire,
Cette poésie visuelle est inconnue,
Invisible ! Paradoxe extraordinaire !
Durant ce café, elle sera mise à nue,
Elle vous sera dévoilée, lue et chantée.
Découvrez ce monde poétique… enchanté.
Cette poésie se rapproche des arts visuels et amène ainsi à repenser notre rapport à la lecture, au texte, à la langue. À travers des poèmes de Mallarmé, Apollinaire, Cendrars, Dada ou Marie Krysinska, on découvre un continent poétique exceptionnel.
L'idée de mettre en voix des mots qui sont faits pour être vus montre que la poésie est aussi ludique. Et si on considère que le livre est un théâtre, alors la mise en page est une cousine de la mise en scène.
Avec : Maria Augusta Balla et Julien Schmutz
- Réalisation : Matthieu Corpataux
- Musique : Mathieu Kyriakidis